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vous êtes en peine d'amour ? ça tombe bien, nous aussi. - - le journaliste
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 you. /zowie

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Dominic Coleman

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MessageSujet: you. /zowie   you. /zowie EmptyMer 20 Juin - 10:46


on se souvient d'avoir été, on ne se souvient pas d'avoir duré. . .

Tu étais dans ta voiture et ta tête se faisait aller à cent à l’heure. Tu avais rendez-vous avec un certain Prescott. C’était un nouveau propriétaire, il venait de faire l’acquisition d’un vignoble et tu as flairer la bonne affaire pour ton cottage. Ton épouse et toi trouviez que c’était un bon coup marketing que de faire affaire qu’avec des locaux. Tu voulais profiter du fait qu’il était nouveau sur le marché pour tâter le terrain pour la création d’un vin spécifique à l’Empire Coleman que tu t’efforçais de mettre sur pied. Pour l’instant votre truc se concentrerait sur un style villégiature, bed and breakfast peut-être. Ce n’était pas tout à fait défini ce que vous seriez. Peu importe il y aurait de la nourriture et du vin. Tu te rendais Grace Estate la tête pleine d’idées en tout genre. Tu avais emmené avec toi un cigare que le patron et toi brûleriez en rigolant comme de vieux copains. Tu avais tout planifier. Ta femme viendrait vous rejoindre en fin de journée et il te proposerait certainement de rester dîner avec sa propre femme. Le plan c’était ça et tu allais t’y tenir.  La route n’était pas bien longue de chez toi au vignoble, tant mieux. En entrant sur le terrain, ton visage afficha une mine expressive, éblouie presque. L’endroit était magnifique. « Wow. » Un franc sourire d’homme d’affaire se forma sur ton visage. Lorsque les gens connaîtrons l’endroit, nul doute pour toi que vos affaires fonctionneront à merveille. Tu garas finalement ta voiture près de la porte d’entrée, tu pris ta petite valise contenant le premier cigare de l’amitié et tu sortis. Tu ne voyais pas d’homme à l’horizon, il était vrai que tu étais légèrement en avance après tout. Tu portais des vêtements peut-être un peu trop chic, mais tu ne voulais rien laisser au hasard. Ton costume bleu marin, ton cravate rouge. Tu décidas de faire le tour de la propriété. Tu n’étais pas le genre d’homme facilement impressionnable, au contraire. Ta femme trouvait que tu faisais un excellent Thomas, jamais convaincu. Cette fois, tu devais bien être honnête, l’endroit te jetait par terre de par sa prestance. Au loin tu remarquas une silhouette que tu pouvais deviner être une femme de par les courbes de son corps. Peut-être saurait-elle où trouver le propriétaire de l’endroit. La femme était de dos et tout ce que tu pouvais voir d’elle était sa chevelure blonde. Lorsque tu fusses assez près d’elle pour qu’elle puisse t’entendre tu lui demandas ; « Excusez-moi mademoiselle. Je cherche le propriétaire de l’endroit, Mr. Prescott. Je suis Dominic Coleman et nous avons rendez-vous, pourriez-vous me dire où je pourrais le trouver ? » Alors que son corps se tournait vers toi, ton cœur fit trois bonds dans ta poitrine.

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Zowie Prescott

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MessageSujet: Re: you. /zowie   you. /zowie EmptyMer 20 Juin - 11:27

L’abruti qui me servait d’assistant m’avait envoyé un message pour m’indiquer un rendez-vous dans l’après-midi, vers seize heures. Il avait simplement oublié de préciser avec qui. Rien d’extraordinaire quand on connaissait mon petit stagiaire tête en l’air. Il avait à cœur de bien faire, il n’avait juste pas le cerveau pour. Tout le monde n’avait pas la capacité d’être brillant. Ceci compromettrait sûrement son avenir à Grace Estate, mais je n’avais pour le moment pas les moyens de faire la fine bouche. Pour le moment, tout devait être fait maison. J’avais trop investi dans ce domaine pour y risquer quoi que ce soit. Grace Estate était ma longue histoire d’amour. J’y avais découvert le vin, passé des heures dans les vignes, à couper du raisin. C’était sûrement la seule chose qui m’avait véritablement manqué pendant mes années en Australie puis en France. Bien sûr, le domaine de François était magnifique et immense. Mais Grace Estate avait la beauté de ces petits domaines cachés, perdus, sur lesquels personne ne parierait et qui pourtant se révélait étonnant. Quand le propriétaire avait décidé de mettre Grace Estate en vente, je n’avais pas hésité une seule seconde. Une grande partie de ma fortune personnelle, pardon, de la fortune héritée de papa, était passé dans cet investissement. Mais cela en valait la peine. Même si cela incluait de convaincre régulièrement mes frères de venir donner un coup de main. Et passer moi-même des heures à me tuer le dos pour exécuter la moindre des tâches. J’étais amoureuse de Grace Estate et cela me suffisait. L’heure de mon rendez-vous approchait, mais je voulais vérifier moi-même quelques pieds de vignes qui me semblaient un peu abimé. Au diable la tenue, j’avais troqué mes escarpins contre une paire de bottes, qui contrastaient vivement avec ma petite robe blanche et noire. Il ne s’agirait que de changer les chaussures avant l’arrivée de mon rendez-vous. Rien de bien sorcier. « Excusez-moi mademoiselle. Je cherche le propriétaire de l’endroit, Mr. Prescott. » Ah. Mon rendez-vous avait visiblement un peu d’avance – et était au moins aussi mal renseigné que moi. Le reste de sa phrase se perdit alors que je me retournais vers lui. Je me retrouvais face à un homme qui ne manquait pas d’allure dans son costume, qui visiblement ne s’attendait pas le moins du monde à tomber sur une femme. « Je suis Zowie Prescott. C’est avec moi que vous avez rendez-vous. Bienvenue à Grace Estate, Monsieur… ? »

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MessageSujet: Re: you. /zowie   you. /zowie EmptyMer 20 Juin - 12:00


on se souvient d'avoir été, on ne se souvient pas d'avoir duré. . .

Même dans tes pires cauchemars elle n’aurait pas pu te briser le cœur, et pourtant, Zowie arriverait toujours à te prouver que tu avais tords. Tu avais tort à l’époque de croire qu’elle était faite pour toi et aujourd’hui tu avais eu tort qu’elle n’aurait pas pu faire pire. « Je suis Zowie Prescott. C’est avec moi que vous avez rendez-vous. Bienvenue à Grace Estate, Monsieur… ? » Tu clignes des yeux à plusieurs reprises. Elle devait se foutre de ta gueule. Tu ne portais pas de lunettes fumées et en quatre ans tu n’avais pas changer, à l’exception de l’anneau en or que tu portais autour de ton annuaire gauche. « Est-ce que c’est une blague, Zowie ?! » Tu la connaissais ta Zowie. Tu savais qu’elle était deux extrêmes dans un seul corps et tu l’avais toujours profondément aimé pour cette raison. Tu étais plus routinier, tu étais ce que ton couple était, ni plus ni moins. Aucune surprise, aucune montagne russe et peut-être, oui, peut-être un peu ennuyant. Zowie avait toujours su te mettre dans des situations dans lesquels tu ne serais sans doute pas volontairement mis. Chaque fois que tu la regardais, à l’époque du moins, tu en tombais encore plus amoureux. C’était une petite boîte à surprises. Évidemment que ce n’était pas toujours ce que tu voulais. Cela venait avec la magie qu’apportait Zowie Prescott. À l’époque tu acceptais tout sans sourciller, mais maintenant tu ne pouvais pas. Tu venais en tant qu’homme d’affaire et tu repartirais la tête haute d’ici. Tu avais deux options ; tu pouvais réagir comme un homme de trente ans ou être blessé comme un adolescent de quatorze ans. C’était dur de garder son self-control. Zowie était partie de ta vie en détruisant absolument tout sur son passage et la vie faisait en sorte qu’elle soit là, dans un endroit magnifique. « Je ne savais pas que l’eau en Australie ou en France avait la capacité d’éliminé de ta mémoire six ans, mais bon. Ce n’est pas le sujet, hein. » Involontairement tu venais de lâcher l’information comme quoi tu avais continué de la suivre, même lorsqu’elle voyageait autour du globe. « Alors, comme ça tu as acheté un vignoble ? J’ai fait l’acquisition dernièrement d’un endroit que ma femme et moi espérons transformer en endroit paradisiaque. J’espérais m’entretenir avec le propriétaire, enfin… avec toi visiblement, pour un partenariat. » Tu insistas peut-être un peu trop sur le mot ‘’femme’’, mais tu avais envie de lui montrer que tu avais continué ta vie toi aussi. Pourquoi rentrais-tu dans une espèce de compétition avec elle ? Ton cœur voulait sortir de ton corps, ton estomac était noué et tu n’avais qu’une envie et c’était fumer une bonne cigarette. Tu ne fumais même pas ça, la cigarette. « J’aimerais beaucoup voir avec toi pour confectionner notre propre gamme de vins. Nous sommes prêts à déboursés la somme qu’il faut, l’argent n’est plus un problème. »

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MessageSujet: Re: you. /zowie   you. /zowie EmptyMer 20 Juin - 18:58


Erreur fatale. « Est-ce que c’est une blague, Zowie ?! » Mon cœur manqua un battement. Peut être même un deuxième. Ne l’avais-je vraiment pas reconnu ou mon cerveau s’était-il dit qu’il serait mieux pour moi de l’ignorer, juste quelques secondes de plus ? Il avait changé. Sûrement bien moins que mon, mais il avait changé. Ses cheveux étaient plus court, il se tenait bien droit, avait fière allure dans son costume. Il n’avait rien à voir avec l’homme que j’avais quitté il y a quatre ans. Semblait-I’m plus confiant, plus sur de lui ? N’étais-ce que l’effet vestimentaire ? Il y avait de quoi s’y perdre. Quatre ans. Que représentait ces quatre dernières années pour le retrouver ici, devant moi, dans ma nouvelle vie ? Il faudrait que je pense à passer un savon à mes petits frères qui m’avaient assuré que les Coleman avaient quittés la région. M’avaient-ils parlé du Mexique ? Du Brésil ? Quelque chose dans ce goût là. Le revoir avait c’était comme cette cigarette de trop, celle qu’on fume alors qu’on devrait s’arrêter, qui laisse un goût amer dans la gorge. « Oh. » Bravo Zowie. Extraordinaire. Rien d’autre ? Six ans de hauts et de bas pour un simple oh ? N’avais-je vraiment rien d’autre à dire à mon premier amour ? J’étais partie courir le monde, sans même prendre de ses nouvelles. Sans même m’en soucier. C’était dur. Bien trop dur. Parfois j’avais commencé un texto, écris un paragraphe pour finalement supprimer le message. Cela n’avait aucun sens. Il n’avait pas mérité ce genre de traitement. Moi j’étais partie sans me retourner et cela m’avait suffit. Enfin, c’est ce que je m’étais toujours dit. J’avais occulté chacune de ses journées sans fin où la tempête se déchaînait en moi. Ces jours où les bouteilles descendaient les unes après les autres pour tenter de calmer la douleur, la rage. J’avais fait mes choix. J’étais partie. Il ne le comprendrait jamais, mais cela ne faisait pas partie des privilèges qui lui étaient accordés. « Je ne savais pas que l’eau en Australie ou en France avait la capacité d’éliminé de ta mémoire six ans, mais bon. Ce n’est pas le sujet, hein. » Australie. France. Comment savait-il ça ? Deux options : un petit frère trop bavard ou une fâcheuse tendance à stalker mes réseaux sociaux. Le connaissant, je penchais pour la seconde option. Savait-il que je m’étais fiancée ? Si oui, alors cette apparente colère n’était sûrement rien en regard de ce qui se tramait sous sa peau. Mais je ne me lancerais pas dans cette bataille. Pas maintenant. J’étais bien trop fragile pour ça. « C’était il y a longtemps. Et tu as changé. » Le ton était inutilement froid, mais je refusais de prendre le moindre risque. Je n’étais pas prête. J’étais partie, j’étais revenue, j’avais construit une vie. Il n’avait pas de le droit de me faire prendre un tel risque. Et si j’étais à deux doigts de le chasser de Grace Estate a coup de sécateur, quelque chose me disait que ce n’était pas l’idée du siècle.
« Alors, comme ça tu as acheté un vignoble ? J’ai fait l’acquisition dernièrement d’un endroit que ma femme et moi espérons transformer en endroit paradisiaque. J’espérais m’entretenir avec le propriétaire, enfin… avec toi visiblement, pour un partenariat. » Il semblait surpris. Mon esprit tournait à plein régime pour essayer de recoller à l’aspect business de ce rendez-vous, mais tout mon corps me criait de fuir aussi vite que possible. Quelle ironie, quatre ans après, de discuter affaires dans mon jardin d’Eden. Il avait une femme. Chasse cette idée de ton esprit Zowie. J’aurais du m’en douter. Ce n’était pas le sujet. Un partenariat. J’étais moyennement emballé par l’idée. Sûrement parce qu’elle venait de lui. Mais j’attendais la suite. « J’aimerais beaucoup voir avec toi pour confectionner notre propre gamme de vins. Nous sommes prêts à déboursés la somme qu’il faut, l’argent n’est plus un problème. » Rire nerveux. Ne craque pas Zowie. J’étais à deux doigts de lui envoyer le premier instrument qui me passerait sous la main au visage. Pour qui se prenait-il ? Il débarquait chez moi, dans mon exploitation, la bouche en cœur pour me proposer de l’argent afin de produire son vin ? Macho. Je tentais vaguement de rassembler quelques mots pour lui expliquer, aussi politiquement correct que possible, qu’il pouvait aller se faire voir. « Si je résume... Tu débarques chez moi, dans mon exploitation, pensant avoir rendez-vous avec un homme pour parler business et tu me proposes du fric pour produire ton vin ? Tu te fous de moi. » Je sentais le sang bouillonner dans mes mains. Presque instinctivement, je refermais la main gauche, m’enfonçant les ongles dans la paume de la main pour tenter de me distraire. « Je ne veux pas de ton argent. J’ai acheté Grace Estate pour produire mon propre vin. C’est ce que je ferais. »

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MessageSujet: Re: you. /zowie   you. /zowie EmptyMer 20 Juin - 21:01


on se souvient d'avoir été, on ne se souvient pas d'avoir duré. . .

Combien de fois avais-tu ouvert ton compte facebook dans l’espoir de voir un message de cette jolie Zowie. Combien de fois, alors que ta charmante épouse dormait à tes côtés, avais-tu ouvert Instagram pour la voir poster des photographies. Son départ t’avait secoué et une partie de toi ne l’avait jamais laisser partir. Zowie Prescott était ton premier amour, un amour si puissant que même quatre ans après la rupture tu la regardais avec une envie folle de l’embrasser, mêler à une colère insoutenable. « C’était il y a longtemps. Et tu as changé. » Tu prends une grande inspiration pour ne pas lui sauter à la figure. Il y avait un monde entre changer et changer au point de ne pas reconnaître son ex, bordel ! Tu pinças tes lèvres, en colère et décida de passer à un autre appel. Après lui avoir brièvement expliquer ton projet, ton esprit s’égara une milliseconde. Ta mère adorait Zowie. Elle la trouvait vivante, c’était ce qu’elle disait. ‘’Dom, tu as une bonne fille entre les mains. C’est une fille vivante.’’, combien de fois avait-elle dit cette phrase ? « Si je résume... Tu débarques chez moi, dans mon exploitation, pensant avoir rendez-vous avec un homme pour parler business et tu me proposes du fric pour produire ton vin ? Tu te fous de moi. » Zowie résumait ça très grossièrement et alors que tu t’apprêtais à la corriger sur les points elle s’élança dans un second monologue diffamatoire de personne qui ne comprenait pas le principe d’une réunion. « Je ne veux pas de ton argent. J’ai acheté Grace Estate pour produire mon propre vin. C’est ce que je ferais » Tu aurais beau essayer de te retenir, ce qu’elle venait de te dire n’avait absolument aucun sens et tu éclatas de rire. Si tu désirais obtenir ses faveurs tu pouvais officiellement mettre une croix dessus. Zowie avait une vision utopique de comment elle allait rouler l’endroit, c’était évident. Tu glissas une main dans tes cheveux, te remettant de ton fou rire. « Voyons, Zowie, ce que tu dis n’as absolument aucun sens. Tu crois faire vivre cette endroit comment ? Tu vas faire quoi de tout ce vin ? Tu vas l’accumuler dans une cave pour les soixante générations suivantes ? » Un vignoble qui ne faisait qu’une variété de vin ne remportait jamais de prix, tu en étais convaincu, même avec le peu d’expérience que tu avais. « Ce que je veux que nous fassions tous les trois, que cela soit toi un autre propriétaire, c’est créer un vin typique du coin qui sera vendu dans mon centre, éventuellement aussi dans mes différents hôtels que je tenterais de mettre sur pieds dans les prochaines années. Ma femme à l’intention de s’impliquer tout autant. Nous envisagions un partenariat, une combinaison gagnante. Nous voulons faire notre propre vin. C’est une opportunité en or Zowie. Cela va créer de l’emploi, mettre en lumière notre coin de pays et avec un peu de chance nos noms seront connus partout. Crois-moi Pou…Zowie. Tu n’y arriveras pas seule et nous non plus. » Tu faillis t’étrangler dans ta propre phrase. Tu l’avais appelé Pou, c’était le surnom que tu lui donnais lorsque vous étiez ensemble. Ce n’était pas grand-chose, mais ce geste te semblait une haute trahison envers ta femme. « Qu’est-ce que tu en dis ? Tu dois y réfléchir, au moins. Tiens, voici notre carte. » Tu ouvris ta valise, laissant ainsi entrevoir le gros cigare que tu avais emmené pour fêter l’occasion. Dans ta tête ce n’était qu’une formalité, tu n’aurais jamais cru possible de tomber sur une tête de mule à convaincre, encore moins que cette petite tête soit Zowie.

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MessageSujet: Re: you. /zowie   you. /zowie EmptyJeu 21 Juin - 5:52


Il riait. Il riait et ça me mettait hors de moi. Grace Estate était là où tout avait commencé. Il le savait. Il était là la première fois que je m’étais perdue dans ces vignes, submergée par un besoin de faire quelque chose de ma vie. Ce vin avait été un fil conducteur dans notre histoire. Il le savait. J’étais prête à lui sauter à la gorge et à lui arracher la carotide à mains nues. Mais au lieu de ça, je me concentrais à massacrer la paume de ma main gauche. C’était moins risqué. L’endroit n’était pas très propice au meurtre et il serait bien trop compliqué de faire disparaître les preuves. « Voyons, Zowie, ce que tu dis n’as absolument aucun sens. Tu crois faire vivre cette endroit comment ? Tu vas faire quoi de tout ce vin ? Tu vas l’accumuler dans une cave pour les soixante générations suivantes ? » Comment croyais-je faire vivre cet endroit ? Exactement comme j’avais fait vivre, avec François, l’exploitation en France. Me prenait-il pour une débutante ? J’avais étudié pour ça, j’avais travaillé dans l’exploitation. La seule différence, c’est que je possédais celle-ci. J’étais ma propre patronne. Grace Estate avait vécu avant moi. Et cela continuerait avec moi. « Grace Estate a déjà des clients. Nous produisons un excellent merlot. Tu devrais le savoir. » Prends ça dans la figure. Pour le nombre de soirées que nous avions passé à siffler du merlot de Grace Estate. Des moments de grâce dans ce petit appartement que nous louions en douce de mes parents quand j’avais été à l’université, de mes soirées révisions, de ces moments de célébrations. Puis il repartit dans ses grands discours sur ce qu’il ferait de l’endroit, avec sa femme, pour produire du vin, opportunité en or, bla bla bla. « Crois-moi Pou…Zowie. Tu n’y arriveras pas seule et nous non plus. » Pardon ? Comment osait-il ? Venir chez moi, me faire la leçon et se permettre de m’appeler comme ça. Le sécateur que je tenais fermement à la main droite tomba sous la surprise. Maintenant j’avais deux mains libres pour lui sauter à la figure et l’étrangler. « Écoute-moi bien Dominic. Je n’aurais pas la prétention de venir te donner des leçons sur comment négocier un partenariat ou que sais-je encore, parce que ce n’est pas ma spécialité. Par contre je sais produire du vin. Je sais gérer une exploitation. Je sais vendre du vin. Grace Estate a des clients. Des clients qui font que je n’ai pas besoin de toi et de ta charité à me filer du fric pour produire du vin typique de la région. » J’avais trop longtemps été dépendante de lui. Il m’avait poussé à me libérer du carcan des Prescott, à être plus que la fille de mon père. Mais dans le process, il m’avait fait tomber amoureuse et rendu bien trop fragile à ses contrariétés. Je refusais que cela se reproduise. « J’ai d’immenses projets pour Grace Estate. Et m’associer à qui que ce soit pour produire n’en est pas un. » Au contraire. J’aurais besoin de partenaires, mais sur d’autres sujets. J’avais pour ambition de faire grandir ce domaine, d’en faire un incontournable de la région. De rénover la grande pour en faire un espace de dégustation. J’avais des projets, mais ils se feraient sans lui. « J’emploie déjà des gens de Mount Juliet. Je ne t’ai pas attendu pour exploiter cet endroit. » Je regrettais cette phrase à l’instant même où elle passa mes lèvres. C’était inutilement blessant. « Qu’est-ce que tu en dis ? Tu dois y réfléchir, au moins. Tiens, voici notre carte. » Notre. Bon dieu, ne pouvait-il pas arrêter de m’envoyer sa femme à la figure. Je ne prendrais pas cette carte. Je le refusais. Je n’avais pas besoin de le voir sur papier. Ce serait bien trop difficile.

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MessageSujet: Re: you. /zowie   you. /zowie EmptyJeu 21 Juin - 10:26


on se souvient d'avoir été, on ne se souvient pas d'avoir duré. . .

Vos rêves, vos ambitions, cela c’était toujours un peu rejoint sur ce plan. À l’époque bien entendu tu la soutenais par amour et non par passion du métier. Tu avais découvert cet aspect au Canada, auprès de ta femme. Malgré tout une partie de toi, à cet instant présent, avais l’impression que vous partagiez le même rêve sans vous comprendre. Il était bien loin l’époque où tu n’avais qu’a la serrer contre toi pour la calmer. « J’ai d’immenses projets pour Grace Estate. Et m’associer à qui que ce soit pour produire n’en est pas un. » Elle continuait de croire que tu voulais lui faire la charité alors que la seule chose que tu voulais c’était créer quelque chose. Votre échange ping-pong se dégradait au fur et à mesure que les mots sortaient respectivement de votre bouche. Impossible de dire qu’il eut un temps où votre amour était en symbiose. Tu seras la mâchoire plus d’une fois face à ses paroles cinglantes « J’emploie déjà des gens de Mount Juliet. Je ne t’ai pas attendu pour exploiter cet endroit. » Cette phrase en soi semblait inoffensive. Pourtant elle te blessa profondément. Ce n’était pas toi qui était parti et pourtant l’impression qu’elle te laissait était que c’était toi qui avait disparu. « Comment t’aurais pu m’attendre de toute façon, c’est toi qui est parti.» Devant le refus catégorique de prendre ta carte d’affaire tu la laissas simplement tomber dans la pelouse. Lorsque tu la regardais une tonne de souvenirs remontaient à la surface. Les premiers textos, les premiers appels, le premier baiser, le premier je t’aime et la première fois que vous aviez fait l’amour. Lorsque vous avez emménager dans votre appartement, lorsque tu étais là près d’elle à l’encourager à faire ce qu’elle voulait sans suivre la dictature de son père. Tu avais été là pour elle, bien présent et prêt à tout. Pourtant, malgré tous ces beaux souvenirs, le seul qui t’imprégnait aujourd’hui était le soir où, ta petite amie à la chevelure brune était revenue blonde, un billet d’avion aller simple pour l’Australie et ses valises. C’était ça qui te marquait de votre relation. Le jour où elle ta abandonner. « Ce n’est pas de la charité, Zowie Prescott. C’est une opportunité. Je ne sais pas ce qui t’aveugle à ce point, mais arrête de faire l’enfant deux secondes. » Tu savais qu’en la piquant aussi froidement cela ne mènerait à rien. Combien de fois avais-tu imaginer vos retrouvailles ? Chaque fois en fait tu vous avaient imaginer tomber dans les bras l’un de l’autre. La nuit, encore à ce jour, tu rêvais que tu caressais son visage. Tu te réveillais chaque matin en regardant tristement ta femme, dormant paisiblement près de toi. Elle n’avait rien demander de tout ça. Elle n’était même pas au courant que Zowie existait. Tu ne lui avais jamais parler de ta vie d’avant. Elle connaissait tes amies, ta famille, ta ville maintenant, mais Zowie était un secret bien protégé. Les sentiments que tu lui portes, malgré les années d’absences, étaient toujours les mêmes, même si aujourd’hui ils étaient teintés de colères et de tristesses. Tu aimais ta femme, tu avais appris à l’aimer. Zowie était simplement… elle. « Est-ce que c’est parce que c’est moi qui est là ? Peut-être que tu aimerais mieux parler à ma femme, je ne sais pas ! Je ne lâcherais pas l’affaire, pas avant que tu finisses par me dire oui. » Un sourire moqueur se forma sur ton visage. Si physiquement tu n’avais pas l’impression d’avoir changé, le départ abrupt de la demoiselle t’avais poussé à te développer au niveau de la personnalité. À l’époque tu aimais faire passer les autres en premier plan, rester dans l’ombre. Aujourd’hui c’était fini. Tu voulais être en lumière, tu voulais que ton nom soit sur toutes les lèvres de ce pays et un jour du monde entier. Tu aspirais à de grandes choses.

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MessageSujet: Re: you. /zowie   you. /zowie EmptyJeu 21 Juin - 11:30

Avions-nous eu un jour les mêmes projets ? Dominic m’avait poussé à m’auto-réaliser, à devenir une meilleure personne. Mais nous n’avions sûrement jamais eu les mêmes rêves. Nous n’en avions jamais vraiment parlé. J’étais jeune, très jeune lorsque nous avions commencé à nous fréquenter. Et le sujet de l’avenir m’avait toujours effrayé. Je ne voulais pas finir comme ma mère, à ne pas avoir fini ses études et à élever sept enfants. J’étais admirative de ce qu’elle avait fait, mais je voyais en elle cette forme de faiblesse, de dépendre d’un homme qui avait fini par la délaisser. Qu’aurait-elle fait si nous n’avions pas été si nombreux ? Je ne voulais pas savoir ce qui serait advenu d’elle. Ce que je savais, c’est ce que je refusais : être une femme au foyer, élever des enfants en baissant le ton devant mon époux. Dominic lui voulait d’une vie de famille, quand je n’avais jamais été sûre de vouloir être mère un jour. Et cela m’avait emmené loin. Bien sûr, j’avais accepté la demande de François. Parce que c’était convenable, parce qu’il m’offrait la sécurité, parce que j’étais loin de tout. Mais il n’était pas lui. François n’avait jamais essayé de me rendre meilleure. Il s’était contenté de ce que j’étais, sans apaiser mes doutes, sans supporter mes colères. Jusqu’au jour où il avait refusé de partir avec moi. J’avais quitté l’Australie pour la France à sa demande. Lui refusait de rejoindre Mount Juliet. J’avais abandonné, une nouvelle fois, j’avais fait mes valises. J’étais rentrée à la maison. « Comment t’aurais pu m’attendre de toute façon, c’est toi qui est parti. » Touché. Son regard reflétait de la colère, mais aussi une profonde tristesse. Je le comprenais. J’avais froid d’un seul coup, comme si son regard avait glacé tout mon être. Mais je ne pouvais pas. Il ne pouvait pas savoir parce qu’il ne comprendrait pas. Cela le rendrait compatissant, mais sûrement encore plus triste. Je ne voulais pas lui faire vivre ça. J’avais eu trop de mal à le digérer moi-même. C’était ainsi. « Ce n’est pas de la charité, Zowie Prescott. C’est une opportunité. Je ne sais pas ce qui t’aveugle à ce point, mais arrête de faire l’enfant deux secondes. » Ce qui m’aveuglait à ce point ? Lui peut être. Comment pouvait-il imaginer débarquer ici et négocier avec moi après quatre ans ? J’étais persuadée qu’il était parti, loin. Et il se trouvait là, à me balancer ses projets avec sa femme, comme si j’allais lui ouvrir une bouteille de grand cru pour le féliciter ? Il avait vraiment changé. En mal. « Est-ce que c’est parce que c’est moi qui est là ? Peut-être que tu aimerais mieux parler à ma femme, je ne sais pas ! Je ne lâcherais pas l’affaire, pas avant que tu finisses par me dire oui. » Il me fallut toute la concentration du monde pour ne pas lui envoyer ma main à la figure. Littéralement. Ce qui n’était sûrement pas la meilleure chose à faire, mais celle qui me tentait le plus maintenant. D’autant que si par le passé il avait su s’adapter à mes accès de colère, je doutais vraiment qu’il puisse gérer une crise maintenant. Et je doutais encore plus en avoir envie. « Tu veux vraiment m’envoyer ta femme ? » Pause. J'avais envie de rire. Vraiment ? Parce que je ne donnais pas cher de sa survie. C'était nerveux. Et puis l'éclat de rire. C'était stupide.

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MessageSujet: Re: you. /zowie   you. /zowie EmptySam 23 Juin - 9:26

L'électricité dans l'air te rendait nerveux toi aussi. « Tu veux vraiment m’envoyer ta femme ? » Puis, pour une raison qui t'échappais complètement la belle blonde commença à rire. Ton visage se décomposa et tu ne pu t'empêcher de la dévisager complètement. Tu ne comprenais pas pourquoi elle riait. Riait-elle de la situation ou de l'idée de rencontrer ta femme ? La connaissant, en tout cas le souvenir que tu avais d'elle, c'était certainement de ton épouse qu'elle se moquait. « Est-ce que je peux savoir ce qui te fait rire aux éclats comme ça, Zowie ? » Ta voix était saccadée. Malgré tout le bagage émotionnel que pouvais emmener Zowie, malgré que tu aurais tout donner pour l'embrasser de nouveau, tu avais un jour fait un serment et ce n'était pas envers elle. Tu te trouvais hypocrite, toi, le beau et grand Dominic Coleman. Tu voulais défendre ta femme lorsque les gens lui faisaient du mal, mais tu pourrais bien être le premier à réellement lui faire mal. Tu te connaissais, il suffirait d'un mot, d'un geste, qu'une invitation aussi discrète soit-elle pour que tu fonces tête baisser. Ce n'était pas contre celle que tu avais marié, ce n'était pas non plus parce que tu ne l'aimais pas. C'était instinctif, c'était animal et votre rupture avait un goût très amer. Vous n'auriez pas dû rompre de cette façon. Tu ne sais pas de quoi sera fait le futur et tu ne le savais pas non plus à l'époque. Oui, tu avais comme projet de lui demander sa main, tu avais l'impression qu'aucune autre femme n'arriverait à te faire sentir aussi vivant. C'était un peu le cas. Zowie était la seule à faire ça avec toi, mais qui sait. Peut-être auriez-vous fini par vous séparer, par divorcer. Peut-être que vos caractères ne s'accorderaient plus. Malheureusement Zowie t'avais privé de connaître ça. Zowie avait pris la décision de fuir en te laissant comme compagne un goût inachevée. « Est-ce que tu te crois meilleure qu'elle ? » Cela sonnait comme une question, mais au fond c'était presque une exclamation. La façon dont elle avait de rire te laissait croire ça en tout cas. « C'est une femme intelligente, beaucoup plus que la moyenne. Je suis certain que si tu discutais avec elle, tu l'aimerais bien. »

@Zowie Prescott désolée si c'est si court, j'ai prêter mon ordinateur à ma soeur et je l'ai écrit avec mon téléphone !
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MessageSujet: Re: you. /zowie   you. /zowie EmptySam 23 Juin - 13:31

La situation était d’un absurde sans pareil. Il n’y avait as d’explication plus simple et claire que celle-ci. Je crois que même dans mes rêves les plus étranges je n’aurais jamais imaginé ce genre de situation. Et je riais. Je riais sans même vraiment pouvoir m’arrêter tant tout cela me paraissait complètement délirant. Dominic, d’un autre côté, ne semblait pas partager mon opinion. Son regard avait changé. Il était... atterré. Perplexe mais atterré. « Est-ce que je peux savoir ce qui te fait rire aux éclats comme ça, Zowie ? » Son ton sérieux aurait du me faire redescendre sur terre, mais dans le cas présent, son incompréhension ajoutait à mon amusement. L’ironie de la situation rendait la chose encore plus amusante. Comment pouvait-il passer à côté du potentiel comique qu’elle présentait ? « Oh voyons, ne me dis pas que tu le pensais sérieusement ? » Je respirais profondément pour tenter de calmer ce fou rire. C’était stupide mais tellement rafraîchissant. « Est-ce que tu te crois meilleure qu'elle ? » La question acheva de le calmer. Ainsi il n’avait donc vraiment pas compris. Cela faisait sens : l’air sérieux, le ton scandalisé. Il y voyait de la moquerie quand j’y voyais une situation ubuesque. J’étais si jeune lorsque nous nous étions rencontrés. Dominic était ce que certains appellerait un premier amour. J’avais seize ans quand tout cela avait commencé et j’en avais vingt-deux quand je lui avais brisé le cœur, sans raison apparente. Six ans. Six ans à se projeter, six ans à faire des projets. Six ans. C’était long six ans. Pourtant aujourd’hui il était marié à une autre femme et j’avais déployée les ailes de mon indépendance. Six ans. Avait-il eu projet de m’épouser ? Aurais-je pu être une Madame Coleman ? J’étais une Prescott, cela était encré au plus profond de mes veines. Mais aurais-je inscris un jour son nom à ma main ? J’avais accepté cette proposition de la part de François, et même si je n’avais jamais gravé son nom dans mon cœur, tout cela ne changeait plus rien. J’ignorais si Dominic savait que je m’étais fiancée mais il semblait savoir que j’étais partie en France. Comment avait-il vécu de savoir que j’avais accepté d’en épouser un autre, moi qui me trouvait au bord de la crise d’angoisse à chaque fois qu’il évoquait un futur potentiel ? Il lui avait fallu plus de deux ans de négociations pour me faire accepter l’idée de m’installer avec lui. Et cela avait été un long combat. Alors l’épouser... Je me doutais qu’il y avait pensé. Ce que j’ignorais, c’était à quel point il avait abouti cette idée. J’avais de toute façon tranché pour lui : j’étais partie. Alors non, je ne me croyais pas meilleure que sa femme. J’étais plein de choses, mais je n’aurais pas eu la prétention de dire que j’étais mieux. Par contre, j’appréciais toute l’ironie de la chose. « Ne sois pas stupide voyons. Ça n’a rien à voir avec ta femme. Du moins personnellement. Réfléchis-y une minute... » Ceci étant dit, l’idée de rencontrer sa femme ne m’enchantait pas. D’ailleurs, que savait-elle de moi ? De nous ? Je m’assurerais de le savoir avant de risquer de la rencontrer. « C'est une femme intelligente, beaucoup plus que la moyenne. Je suis certain que si tu discutais avec elle, tu l'aimerais bien. » Il était stupide parfois. Ou peut être juste naïf. Comment voudrait-il que je puisse apprécier sa femme ? C’était humain, il paraissait peu probable que nous nous entendions. Le côté intelligente me fit sourire. J’avais un doctorat, j’étais loin d’être une idiote. Mais il n’était pas nécessaire d’insister sur ce point. « Je suis sure que tu as épousé une femme très bien Dominic. Cela n’est pas la question. » A vrai dire, j’étais curieuse de cette femme. De savoir à quel point elle pouvait me ressembler ou, au contraire, différer de ce que j’étais. Mais je ne poserais pas la question. Ce genre de choses ne pouvait rien amener de bon.

@Dominic Coleman (la même, je te réponds de ma tablette.
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